Nous avons participé
(2 classes)
à 2 ateliers proposés par
le Festival CinémaSciences 2010
à CAP SCIENCES :
LES ROBOTS DANS LE CINEMA
et LA FIGURE DU SCIENTIFIQUE
(cf. descriptifs des ateliers ci-dessous)
Une belle façon de réinvestir le cinéma dans une réflexion sur la place des sciences dans nos vies, dans nos représentations...
Merci aux intervenants qui nous ont offerts un travail de qualité et un débat très ouvert !
LES ROBOTS DANS LE CINEMA :
De la femme-robot de Metropolis de Fritz Lang (1925) à la société automatisée d'I, Robot d'Alex Proyas (2004), le robot est un des grands personnages récurrents du cinéma. Les premiers spécimens à faire leur apparition au cinéma sont le plus souvent l'oeuvre d'un concepteur unique, cette invention lui permettant d'asseoir sa supériorité intellectuelle et de contrôler sa créature à des fins personnelles, comme Robby le Robot dans Planète interdite de Fred M. Wilcox (1956). Par la suite, les robots créés en série ne dépendent plus que d'une seule entité créatrice, il sdeviennent des produits de consommation , mis au service de l'Humain. Les robots industriels , les humanoïdes métalliques (dont le plus célèbre représentant est le C3PO de la saga Star Wars) et les cyborgs , comme le Robocop de Paul Verhoeven (1987), sonot clairement dissociables de l'être humain. Cependant, de par sa forte ressemblance physique avec l'humain, l'androïde contribue à brouiller les frontières entre le vivant et le mécanique. De plus, l'intelligence artificielle lui confère une totale indépendance. Aussi, il n'est pas rare que le cinéma de Science-Fiction s'intéresse aux possibles dérapages dont certains robots peuvent se rendre coupables, tout en s'interrogeant sur les responsabilités humaines qui incombent , à l'image des questions éthiques soulevées par Intellgence Artificielle (AI) de Steven Spielberg (2001). La mise en scène cinématographique s'avère un puissant vecteur d'identification , nous faisant pénétrer dans les cerveaux cybernétiques en adoptant le point de vue du robot, à l'instar de la vision noire et rouge du Terminator de James Cameron (1984). Des spéculations primitives aux rrécents modèles réalistes, le cinéma, dont l'apparaillage mécanique en fait un cousin éloigné du robot, tend à ouvrir une fenêtre sur le futur proche des technologies robotiques.
Films supports :
Metropolis de Fritz Lang (1925)
Le jour où la terre s'arrêta de Robert Wise (1951)
Planète interdite de Fred M. Wilcox (1957)
2001, l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick (1968)
Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir de George Lucas (1977)
Alien, le huitième passager de Ridley Scott (1979)
Robocop de Paul Verhoeven (1987)
Terminator 2 - Le jugement dernier de James Cameron (1991)
A. I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg (2001)
I, Robot de Alex Proyas (2003)
LA FIGURE DU SCIENTIFIQUE :
Un panorama de la représentation du chercheur au cinéma. La première figure à apparaître est celle du savant fou (Caligari, Frankenstein, Jekyll), le progrès scientifique est vu comme une menace. Au sortir de la Guerre, le scientifique est souvent représenté comme atteint du syndrome de Cassandre. Ou pire, il devient un simple rouage anonyme, effectuant son travail de sape dans l’ombre. Plus tard, émergeront deux catégories différentes, enfantées par le « savant fou » originel : le chercheur devenu cobaye (Cronenberg, Verhoeven) et le scientifique excentrique. A la fin du siècle, le scientifique commence à s’intéresser à l’écologie ou au développement durable. Il est souvent représenté comme déconnecté du monde réel (comportement, tenue vestimentaire), mais le personnage contribue à rendre le monde meilleur, voire à le sauver. Pour finir, la figure montante est celle du scientifique geek ou nerd (les personnages de The Big Bang Theory).
Films supports :
Le Cabinet du Docteur Caligari de Robert Weine (1922)
Metropolis de Fritz Lang (1927)
Docteur Jekyll & Mr Hyde, de Victor Fleming (1946)
Le Voyage Fantastique de Richard Fleischer (1966)
Retour vers le Futur de Robert Zemeckis (1985)
La Mouche de David Cronenberg (1987)
Jurassic Park de Steven Spielberg (1993)
Independence Day de Roland Emmerich (1996)